Groupe de travail Afrique

Le groupe de travail sur l’Afrique compte des membres issus de 14 pays. Il a été créé en 2016 lors de la deuxième conférence internationale de GAAMAC et constitue le plus ancien groupe de travail régional de GAAMAC.

Le Groupe de travail Afrique traduit la vision de GAAMAC en un soutien régional, culturellement pertinent, aux mécanismes et politiques nationaux de prévention des atrocités en Afrique. Il favorise l’émulation régionale par le biais d’activités de sensibilisation et de formations, ainsi que le partage d’expertise et de bonnes pratiques entre les gouvernements, les institutions nationales et les Organisations de la Société Civile.

Le groupe de travail Afrique organise régulièrement des réunions virtuelles pour échanger des mises à jour sur la prévention des atrocités provenant des États respectifs des membres. En outre, les points focaux du groupe, représentant les cinq régions géographiques du continent africain, organisent des réunions stratégiques régionales pour échanger sur les bonnes pratiques.

Activités en 2023

  • Dissémination du kit de formation sur l’établissement et la gestion des mécanismes nationaux de prévention des atrocités de masse
    En Côte d’Ivoire, au Ghana et en Ouganda
  • Formations sur la prévention des discours de haine et incitatifs à la violence
    En République Centrafricaine et en République démocratique du Congo

En savoir plus sur les activités en République démocratique du Congo

Les points forts de 2022

Le groupe de travail sur l’Afrique a mené un large éventail d’événements pour sensibiliser et soutenir la prévention des atrocités. Son kit de formation 2021 a joué un rôle essentiel dans plusieurs de ces événements. Des activités ont été organisées pour la première fois dans 3 nouveaux pays.

  • Les 10 et 11 mars 2022, la présidente du groupe de travail Afrique, la juge Jamila Mohammed, a participé à la Conférence régionale des Grands Lacs sur la lutte contre le discours de haine et la prévention de l’incitation à la violence. La conférence a été organisée par le Bureau des Nations Unies pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger.

  • Le 31 mai, à l’approche des élections présidentielles kenyanes, une formation sur la prévention des atrocités et les mécanismes d’alerte précoce a eu lieu à Nairobi. 23 agents du gouvernement et de la société civile, tous mandatés pour la gestion des élections, y ont participé. Les périodes électorales peuvent augmenter le risque de commission d’atrocités et le Kenya a, par le passé, connu des violences pré- et post-électorales. Le kit de formation sur la prévention des atrocités de masse, développé en 2021, a servi de base à la formation. Lire la suite
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  • Les 7 et 8 juin, la Coordination africaine des droits de l’homme pour les forces armées (CADHA) a mené une formation en Côte d’Ivoire. 17 personnes du pool de formateurs de la CADHA (issus de la société civile, des forces de police et de l’armée) se sont familiarisées avec le kit de formation 2021. L’objectif était de donner aux participants des outils pour mener leurs propres formations basées sur le kit de formation à l’avenir, ou d’incorporer le kit dans leurs formations standard.
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  • Du 12 au 14 juillet, le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix et le Conseil national pour la paix du Ghana ont formé 27 agents du gouvernement et de la société civile au Ghana. La formation a permis de renforcer la compréhension effective des concepts, des processus et des outils de prévention des atrocités, et de partager les leçons apprises pour la promotion des mécanismes nationaux au Ghana. C’était la première fois que le Groupe de Travail Afrique dirigeait des activités au Ghana.
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  • Les 5 et 8 décembre, la Coordination africaine des droits de l’homme (CADHA) a organisé une série d’événements de sensibilisation en Côte d’Ivoire : une session devant l’Assemblée nationale et des réunions avec des fonctionnaires de différents ministères. GAAMAC a été présenté comme un exemple de bonne pratique pour engager et soutenir les efforts nationaux de prévention des atrocités.
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  • Les 5-6 et 8-9 décembre, Blessed Aid et La Coalition des Volontaires pour la Paix et le Développement ont organisé deux ateliers sur la lutte contre les discours de haine dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Au total, 50 activistes de la société civile ont été formés. Suite à ces formations, cinq groupes, composés de sept leaders communautaires chacun, seront formés pour lutter contre les discours de haine dans le territoire de Masisi et dans la ville de Goma.

  • Les 5-6 et 8-9 décembre, Blessed Aid et La Coalition des Volontaires pour la Paix et le Développement ont organisé deux ateliers sur la lutte contre les discours de haine dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Au total, 50 activistes de la société civile ont été formés. Suite à ces formations, cinq groupes, composés de sept leaders communautaires chacun, seront formés pour lutter contre les discours de haine dans le territoire de Masisi et dans la ville de Goma.

    Au total, 211 personnes ont participé aux activités du groupe de travail Afrique.
    30% femmes / 70% hommes
    53% OSC / 47 % États

     

    Les points forts de 2021

    • Un atelier de deux jours a été organisé à Yamoussoukro par la Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les Forces Armées (CADHA) avec le soutien du Centre Raphael Lemkin pour l’Afrique (CERLA) et le soutien de GAAMAC en mars 2021 où 60 officiers des forces armées de Côte d’Ivoire ont été sensibilisés à la prévention des atrocités de masse.

    • Un deuxième atelier a eu lieu à Yamoussoukro en juin 2021 et a permis de sensibiliser 20 députés et sénateurs nouvellement élus aux meilleures pratiques pour la mise en place et la gestion de mécanismes nationaux de prévention du génocide et des atrocités de masse. L’atelier a été animé par des membres des forces armées, de la société civile et des experts internationaux tels qu’un membre du Comité national du Kenya pour la prévention et la répression du crime de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité (KNC). Au cours de la formation, le KNC a partagé son projet de loi sur la prévention du génocide comme un bon exemple de la manière de renforcer la capacité nationale à prévenir les atrocités.

    • Dans le cadre de l’alliance informelle de GAAMAC et l’UNESCO, les membres du GTA ont fait partie du groupe consultatif ONU/UNESCO sur l’éducation au génocide en Afrique afin de procéder à évaluation collégiale de la première version du guide des enseignants sur l’éducation au génocide en Afrique.

    Membres du Groupe de travail Afrique

    Régional

    • Union panafricaine des avocats (PALU)
    • Coalition pour la responsabilité de protéger en Afrique de l’Ouest (WAC-R2P)
    • Centre ouest-africain de justice transitionnelle (West African Transitional Justice Center)

    Bénin

    • Commission des droits de l’homme du Bénin

    Burundi

    • Centre d’alerte et de prévention des conflits

    République Centrafricaine

    • Comité national pour la prévention et la répression du crime de génocide et autres atrocités criminelles

    Côte d’Ivoire

    • Coordination Africaine des Droits de l’Homme (CADHA)
    • Centre Raphael Lemkin pour l’Afrique (CERLA)
    • Conseil National des droits de l’Homme (CNDH)

    République démocratique du Congo

    • Blessed Aid
    • Coalition des Volontaires pour la Paix et le Développement
    • Association pour le Développement des Initiatives paysannes (ASSODIP)
    • Association contre le mal et pour l’encadrement de la jeunesse (ACMEJ)
    • Environmental Frontline (EnvirFront)
    • Groupe Martin Luther King
    • Front Commun pour la Protection de l’Environnement et des Espaces Protégés

    Ghana

    • Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC)

        Kenya

        • Comité national pour la prévention et la répression du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de toutes les formes de discrimination (KNC)
        • Rights for Peace

        Lybie

        • Plate-forme des femmes libyennes pour la paix (LWPP)

        Rwanda

        • Clubs de jeunes pour la paix

        Tanzanie

        • Comité national pour la prévention et la répression du génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et de toutes les formes de discrimination*
        • Conseil interreligieux pour la paix
        • Ministère des affaires étrangères et de la coopération est-africaine

          Ouganda

          • Point d’accès à la justice
          • Plate-forme pour la justice sociale
          • Comité national pour la prévention et la répression du génocide et des atrocités de masse

          Zambie

          • Centre sud-africain pour la résolution constructive des conflits (SACCORD)
          • Unité de soutien aux victimes (VSU)

          Zimbabwe

          • Programme de réintégration des personnes impliquées dans la justice

          * Membre du Comité de pilotage de GAAMAC.

          Le groupe de travail Afrique comprend également des membres qui siègent à titre individuel:

          • Rita Izsak- Ndiaye, Représentante personnelle de l’OSCE pour les enfants et la sécurité (Sénégal)
          • Andie Lambe, Consultante indépendante sur les droits de l’homme (Ouganda)
          • Lambert Oparah, Président de Trauma Awareness Resilience Initiatives (Nigeria)
          • Dr. Ashad Sentongo, Directeur des programmes pour l’Afrique, Institut d’Auschwitz pour la prévention du génocide et des atrocités de masse (Ouganda)
          • Sambwa Simbyakula-Chilembo, Conseillère principale, Département du droit international et des accords, Ministère de la Justice (Zambie)
          • Karen Smith, ancienne Conseillère spéciale des Nations Unies sur la responsabilité de protéger et Professeure de relations internationales à l’Université de Leiden.

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          Tout État, organisation non gouvernementale et institution académique impliqué dans la prévention des atrocités peut devenir un partenaire de GAAMAC.

          Gouvernance

          Le groupe est dirigé par une présidente et un vice-président, qui sont conseillés par une présidente d’honneur.

          Juge Jamila Mohammed

          Présidente

          Lire sa biographie

          La juge Jamila Mohammed a été nommée présidente en avril 2021. Elle est également présidente émérite du Comité national du Kenya pour la prévention et la répression du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de toutes les formes de discrimination, sous les auspices de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). La juge Mohammed a occupé différents postes de direction pour promouvoir le programme “Femmes, paix et sécurité”. Elle s’est vu décerner le prix de l’Ancien de la Lance Ardente par le Président de la République du Kenya en 2019 et a été reconnue pour son long service et son dévouement à FIDA Kenya en 2012.

          Bakari Sidiki Diaby

          Vice-Président

          Lire sa biographie

          Bakari Sidiki Diaby est vice-président du groupe de travail Afrique depuis avril 2021. Il est également le coordinateur général de la Coordination africaine des droits de l’homme pour les forces armées (CADHA). M. Diaby possède une grande expertise en matière de droits de l’homme et de prévention des atrocités de masse. De 2013 à 2018, il a occupé le poste de secrétaire exécutif adjoint de la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI). Depuis 2016, il est le secrétaire permanent du Réseau des institutions nationales des droits de l’homme des États membres de l’Union monétaire et économique ouest-africaine. Depuis 2018, il est expert, membre du Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD).

          Ministre Liberata Mulamula

          Présidente d’honneur

          Lire sa biographie

          La ministre Liberata Mulamula sert le Groupe de travail Afrique en tant que présidente d’honneur. De 2016 à 2021, date de sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères de Tanzanie, la ministre Mulamula a présidé le Groupe de travail Afrique. Avant d’être nommée ministre des affaires étrangères de Tanzanie, Ministre Mulamula a été diplomate de carrière et a acquis 35 ans d’expérience en occupant diverses fonctions, notamment celles d’ambassadrice de la République-Unie de Tanzanie aux États-Unis d’Amérique et d’ambassadrice non résidente au Mexique, de secrétaire permanente du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale et de conseillère de l’ancien président tanzanien, S.E. Jakaya Mrisho Kikwete, pour les affaires diplomatiques. Elle a également occupé le poste de première secrétaire exécutive du secrétariat de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) de 2006 à 2011 et a reçu le prix 2015 de l’Ordre de la République unie de Tanzanie pour service public distingué.

          Contenu associé

          GAAMAC dans le monde

          Initiative Amériques

          Groupe de travail Asie-Pacifique