Une réunion de travail de haut niveau sur la prévention des atrocités est organisée à Dar es Salaam (Tanzanie), avec la participation de l’Argentine, de la Suisse, de la Tanzanie, de l’Australie, du Costa Rica et du Danemark. Le Bureau des Nations unies pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger, des organisations régionales, la société civile et des experts sont également représentés. L’action Mondiale contre les Atrocités de Masse (GAAMAC) est née.

La deuxième conférence internationale de GAAMAC a lieu à Manille (Philippines). Les États et les organisations de la société civile présents exposent les priorités de la prévention des atrocités et fondent la première initiative régionale de GAAMAC (qui deviendra un groupe de travail régional) en Afrique.

La troisième conférence internationale de GAAMAC a lieu à Kampala (Ouganda). Le groupe de travail Afrique et Asie-Pacifique, et les initiatives Amériques et Europe sont structurées et établissent leurs priorités. L’importance de la perspective genre pour la prévention des atrocités est reconnue. La priorité est donnée à la participation significative des femmes et des filles aux efforts de prévention.

La quatrième conférence internationalede GAAMAC se déroule en ligne, en raison de la pandémie de COVID-19. Pour la première fois, elle est organisée autour d’un thème : la prévention des discours de haine et de l’incitation à la haine. Un groupe de travail thématique est mis en place pour poursuivre les travaux du GAAMAC sur cette question.