Les documents de l’atelier ont été présentés par des participants de Human Rights Alert (Inde),Initiatives for International Dialogue(Philippines), du Asia-Pacific Centre for the Responsibility to Protect (Australie), de l’Université nationale australienne, qui ont été rejoints par des avocats spécialisés dans les droits de l’homme et des représentants de la société civile du Myanmar, de Thaïlande et de Malaisie.
Le groupe a discuté des implications de la lutte contre les discours de haine et l’incitation à la prévention immédiate et à long terme des atrocités, ainsi que des principales évolutions au niveau étatique et non étatique dans le traitement de ces questions dans la région Asie-Pacifique. Il s’est concentré sur trois études de cas approfondies sur l’Inde, le Myanmar et les Philippines, en s’appuyant sur des données, des travaux de terrain et des entretiens menés par les membres du groupe de travail au cours des 12 derniers mois.
En attirant l’attention sur la diversité des contextes historiques, juridiques et politiques des discours de haine et de la violence dans ces trois pays, l’atelier a permis d’approfondir un large éventail de questions telles que l’héritage colonial et les développements politiques modernes qui alimentent la violence culturelle et structurelle sous-jacente aux tensions ethniques et religieuses. Le groupe a discuté des possibilités de transformer les attitudes discriminatoires et de lutter contre les discours de haine par le biais de la justice transitionnelle, de l’inclusion des femmes et des stratégies de renforcement des mécanismes régionaux.
Le rapport final contiendra des recommandations pratiques à l’intention des acteurs étatiques, non étatiques et multilatéraux qui sont sensibles aux contextes de discrimination et de violence présentés dans les études de cas, et sera disponible pour diffusion au milieu de l’année 2020. Le rapport sera présenté à la quatrième conférence internationale de GAAMAC qui se tiendra du 16 au 19 novembre 2020 à La Haye.