“Nous nous réjouissons de cette élection. Nous abordons cette tâche avec respect et nous sommes prêts à nous engager de manière constructive et à assumer nos responsabilités en tant que membre du Conseil de sécurité”, a déclaré le président de la Confédération suisse, Ignazio Cassis, qui était présent lors de l’élection.
SuisseL’engagement de la Suisse dans la prévention des atrocités
La Suisse entend fixer quatre priorités pour son siège au Conseil de sécurité : la sécurité climatique, le renforcement de l’efficacité du Conseil de sécurité, la construction d’une paix durable et la protection des civils.
Les deux derniers points résonnent profondément avec la mission de GAAMAC de prévenir les crimes d’atrocité sur une base permanente, dans chaque pays. La Suisse était un membre fondateur de GAAMAC et a présidé le réseau jusqu’en 2020. Elle reste membre de son groupe de pilotage.
GAAMAC félicite la Suisse et se réjouit qu’un défenseur aussi actif de la prévention des atrocités siège désormais au Conseil de sécurité. “Aujourd’hui plus que jamais, nous voyons la nécessité d’assurer la mise en œuvre complète et universelle du droit international pour faire la différence sur le terrain”, a déclaré la présidente de GAAMAC, la juge Silvia Fernández de Gurmendi.
Membres permanents et non-permanents du Conseil de sécurité
Créé en 1946, le Conseil de sécurité est l’un des principaux organes de l’ONU. Il est composé de cinq membres permanents (France, Russie, États-Unis, Chine et Royaume-Uni – le “P5”) et de dix membres non permanents (le “E10”) élus par l’Assemblée générale des Nations unies pour un mandat de deux ans. La Suisse a été élue la semaine dernière aux côtés de Malte, du Japon, de l’Équateur et du Mozambique. L’Albanie, le Brésil, le Ghana, le Gabon et les Émirats arabes unis continueront également à être représentés en 2023. Bien que les membres permanents disposent d’un droit de veto, ils dépendent toujours des membres non permanents, car les projets de résolution doivent recueillir au moins neuf voix pour être adoptés par le Conseil de sécurité. En outre, les membres non-permanents donnent régulièrement une impulsion thématique importante aux travaux du Conseil de sécurité.
Cet article est basé sur un communiqué de presse du Département fédéral suisse des affaires étrangères.