Le premier atelier, qui s’est tenu à l’hôtel Anantara Siam de Bangkok le 5 septembre, a été accueilli par la faculté des sciences politiques de l’université Chulalongkorn. Il y avait 31 participants en personne et en ligne, parmi lesquels des membres du PNUD, de la société civile et du monde universitaire/des groupes de réflexion.
Le deuxième atelier s’est tenu au Centre d’études stratégiques et internationales, à Jakarta, le 7 septembre. Il y avait 15 participants en personne et en ligne, dont certains représentants de la Commission intergouvernementale des droits de l’homme de l’ANASE (AICHR), de l’Institut de l’ANASE pour la paix et la réconciliation (AIPR), des médias, de la société civile et des experts universitaires/de groupes de réflexion.
Lors des ateliers, les auteurs des études de cas et les membres de l’APWG ont présenté les thèmes et l’objectif du rapport, y compris une explication de la relation entre le discours de haine et l’incitation à la prévention des atrocités. Plus précisément, les présentations ont mis en évidence les principales conclusions et recommandations du rapport à l’intention des participants à l’atelier.
Thèmes clés et recommandations
Les deux ateliers ont suscité d’importantes discussions autour de thèmes clés :
- L’importance de comprendre les effets des plateformes numériques sur la dynamique des discours de haine et d’incitation à la violence dans la région.
- Points d’entrée pour combattre les discours de haine et l’incitation à la haine en Asie du Sud-Est, notamment dans les sociétés multiethniques confrontées à des conflits identitaires ou à des tensions communautaires, ainsi qu’à des atrocités passées non résolues, à une polarisation politique permanente et à un extrémisme violent.
- La pertinence d’intégrer la prévention du discours de haine et de l’incitation à la haine dans les programmes de formation continue destinés au secteur de la jeunesse.
- La nécessité d’un effort plus systématique de renforcement des capacités et de formation pour les agences gouvernementales concernées et les autres acteurs non étatiques.
Voici quelques-unes des recommandations/suggestions formulées par les participants à ces ateliers :
- Élargir le rapport pour couvrir des études de cas supplémentaires comme la Thaïlande et le Sri Lanka, ainsi que d’autres études de cas pertinentes dans la région Asie-Pacifique.
- Envisager l’élaboration de matériel d’éducation, de formation et de renforcement des capacités en matière de prévention des discours de haine et d’incitation à la haine à l’intention des acteurs gouvernementaux et non étatiques, sur la base des principales conclusions, études de cas et recommandations contenues dans le rapport.
- Explorer les possibilités de partenariat avec les parties prenantes régionales, y compris les mécanismes existants au sein de l’ANASE, afin de promouvoir une meilleure compréhension de la nature et de la dynamique des discours de haine et de la manière dont ils peuvent contribuer au renforcement des capacités des États et des sociétés en matière de prévention des atrocités dans le cadre du développement d’une culture de la paix dans la région.
- Identifier d’autres acteurs et parties prenantes clés dans la région, tels que les chefs religieux et communautaires, qui peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre les discours de haine et l’incitation à la haine.